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Plus-values en bourse

Compte-tenu de l’annulation de certains revenus perçus en 2018 grâce au CIMR, pensez-vous qu’un contribuable dont le portefeuille recèle de fortes plus-values latentes aurait intérêt à concrétiser celles-ci d’ici au 31 décembre prochain ?

Certains revenus de l’année 2018 seront certes annulés par le jeu du crédit d’impôt de modernisation du recouvrement (CIMR). Mais il n’en ira pas ainsi des plus-values sur valeurs mobilières. Tout comme les revenus de capitaux mobiliers, ces gains donneront lieu à imposition dans les conditions habituelles (flat tax de 12,8 % ou, sur option du contribuable, imposition selon le barème progressif de l’IR). Par conséquent, rien ne justifierait, au plan strictement fiscal, de chercher à anticiper cette année l’extériorisation de plus-values taxables. Qu’ils soient réalisés en 2018 ou au cours d’une année ultérieure, ces gains seront soumis au même régime fiscal.

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